Olivier MARLEIX est décédé, retour sur l'affaire ALSTOM et Emmanuel Macron, la Gauche vend la France

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En 2021, Olivier Marleix, député Les Républicains (LR) d’Eure-et-Loir, a continué à dénoncer la vente du pôle énergie d’Alstom à l’américain General Electric (GE) en 2014, pointant du doigt le rôle d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, dans cette opération controversée.

Contexte et accusations principales

Olivier Marleix, ancien président de la commission d’enquête parlementaire sur les décisions de l’État en matière de politique industrielle (2017-2018), a qualifié la vente d’Alstom à GE de « scandale d’État » et d’abandon stratégique de la souveraineté industrielle française. Il a accusé Emmanuel Macron d’avoir joué un rôle central dans cette cession, orchestrée selon lui au détriment des intérêts nationaux.

Rôle d’Emmanuel Macron dans la vente d’Alstom

Marleix a affirmé que Macron, en tant que secrétaire général adjoint de l’Élysée (2012-2014) puis ministre de l’Économie (2014-2016), a activement supervisé et autorisé la vente du pôle énergie d’Alstom à GE, finalisée le 4 novembre 2014 pour environ 12,7 milliards d’euros. Il a souligné que Macron aurait contourné Arnaud Montebourg, alors ministre de l’Économie, qui a appris les négociations via une dépêche de Bloomberg, révélant un manque de transparence dans le processus.

Selon Marleix, Macron a donné son autorisation formelle à la vente en vertu de l’article L151-3 du Code monétaire et financier, qui exige l’approbation du ministre pour les cessions d’entreprises stratégiques touchant à la défense ou à la sécurité nationale.

Suspicion de « pacte de corruption »

Marleix a émis l’hypothèse d’un possible « pacte de corruption » lié à la vente d’Alstom, suggérant que des acteurs financiers impliqués dans la transaction auraient pu contribuer au financement de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017. Il a noté que Macron avait collecté environ 15 millions d’euros de dons, un montant record pour un candidat sans parti politique structuré à l’époque. Marleix s’est interrogé sur la présence, parmi les donateurs ou organisateurs de levées de fonds, de personnes ayant des intérêts dans la vente d’Alstom ou d’autres cessions (comme Alcatel-Lucent à Nokia ou Technip à FMC Technologies).

Il a saisi le parquet de Paris en janvier 2019, conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale, pour enquêter sur ces liens potentiels et sur l’absence d’enquête française concernant les faits de corruption reconnus par Alstom (qui a payé une amende de 772 millions de dollars aux États-Unis en 2014).

Conséquences industrielles et économiques

Marleix a dénoncé les conséquences désastreuses de la vente d’Alstom pour l’industrie française. Contrairement aux promesses de GE de créer 1 000 emplois, il a affirmé que l’opération a entraîné environ 4 000 suppressions d’emplois en France dans le périmètre racheté. Il a critiqué l’absence de respect des engagements de GE et l’impact sur la souveraineté française, notamment dans les secteurs de l’énergie (turbines pour centrales nucléaires) et de la défense (turbines pour sous-marins).

Il a également pointé du doigt l’opacité du processus, révélant que des cabinets comme Rothschild & Co et Bank of America Merrill Lynch, ainsi que des agences de communication, avaient perçu 165 millions d’euros d’honoraires pour accompagner la transaction, soulevant des questions sur les bénéficiaires réels.


Dans son livre Les Liquidateurs (2021), Marleix a dressé un réquisitoire contre ce qu’il appelle le « macronisme », accusant Macron de privilégier les intérêts privés et la mondialisation au détriment de l’industrie française. Il a décrit la vente d’Alstom comme un exemple emblématique de la dilapidation des fleurons industriels français sous l’égide de Macron, aux côtés d’autres cessions comme Alcatel-Lucent, Technip, ou l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Il a qualifié Macron de « liquidateur » de la souveraineté française, reprochant une politique économique favorisant les capitaux étrangers et une mondialisation déloyale, au mépris de l’intérêt général.

Dans une vidéo YouTube diffusée par Livre Noir en 2021, Marleix a qualifié la vente d’Alstom de « trahison » orchestrée par Macron, insistant sur l’impact sur l’emploi et la souveraineté énergétique française.

En 2019, Marleix a été auditionné par l’Office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF) suite à son signalement au parquet de Paris. Cependant, en 2021, aucune suite judiciaire concrète n’avait été donnée à ses accusations, le parquet analysant encore les éléments.


En 2021, Olivier Marleix a maintenu une critique virulente de la vente d’Alstom à GE, accusant Emmanuel Macron d’avoir orchestré une cession opaque, potentiellement liée à des intérêts financiers ayant alimenté sa campagne de 2017. Ces accusations, bien que relayées dans certains milieux, n’ont pas abouti à des poursuites judiciaires à ce stade, mais elles ont contribué à alimenter le débat sur la politique industrielle sous Macron.

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