La vente en ligne commence à se développer de manière progressive à Madagascar. Devenu un secteur d’activité à part entière, acheter ou vendre des produits ou services sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook fait partie du quotidien des Malgaches. Ce phénomène s'est amplifié depuis le début de la crise du coronavirus suite à la fermeture des commerces non vitaux, la restriction des déplacements, les licenciements, …
La déclaration de la Direction Générale des Impôts(DGI) portant sur la nécessité de mettre en place un régime d’imposition pour la vente en ligne a suscité de vives réactions de la part des vendeurs en ligne qui travaillent pour la majorité dans le secteur informel. Frappés par la crise, les contribuables ont de plus en plus de mal à s'acquitter des impôts. Avec l’émergence de l’économie virtuelle, l’Etat cherche également à formaliser ce marché et renflouer ainsi les caisses publiques en élargissant l’assiette fiscale. Cette démarche vise aussi à mettre en place une certaine équité fiscale entre les vendeurs en ligne informels et ceux qui se sont formalisés notamment les commerçants possédant des locaux et s'acquittant des impôts et patentes y afférent. En réaction aux vendeurs en ligne récalcitrants et à la protestation enflammant les réseaux sociaux, le Président de la République a ordonné la libéralisation de l'e-commerce.
C'est dans ce contexte et dans l’optique d’apporter des éclairages sur les enjeux de l’imposition du commerce en ligne que s’inscrit ce débat.
La déclaration de la Direction Générale des Impôts(DGI) portant sur la nécessité de mettre en place un régime d’imposition pour la vente en ligne a suscité de vives réactions de la part des vendeurs en ligne qui travaillent pour la majorité dans le secteur informel. Frappés par la crise, les contribuables ont de plus en plus de mal à s'acquitter des impôts. Avec l’émergence de l’économie virtuelle, l’Etat cherche également à formaliser ce marché et renflouer ainsi les caisses publiques en élargissant l’assiette fiscale. Cette démarche vise aussi à mettre en place une certaine équité fiscale entre les vendeurs en ligne informels et ceux qui se sont formalisés notamment les commerçants possédant des locaux et s'acquittant des impôts et patentes y afférent. En réaction aux vendeurs en ligne récalcitrants et à la protestation enflammant les réseaux sociaux, le Président de la République a ordonné la libéralisation de l'e-commerce.
C'est dans ce contexte et dans l’optique d’apporter des éclairages sur les enjeux de l’imposition du commerce en ligne que s’inscrit ce débat.
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