Confinement : les grandes surfaces perplexes face aux interdictions de vente
Les grandes surfaces ont jusqu'à mercredi 4 novembre pour fermer les rayons de produits non-essentiels. Les Français ne pourront plus acheter de jouets, de vêtements, ni de fleurs. Un geste effectué par le gouvernement pour apaiser la colère des petits commerçants.
Les Français ne pourront bien plus acheter des produits "non-essentiels" dans les rayons des grandes surfaces. À Carcassone (Aude), certains se sont précipités dans les rayons avant leur fermeture. "J'ai vraiment pensé que ça allait fermer. On est venu aujourd'hui pour regarder pour les enfants pour Noël", explique un client. Seuls les rayons alimentaires, d'hygiène, de nettoyage, de bricolage et d'informatique devraient être maintenus. Une décision difficile à comprendre pour certains clients.
Une tolérance appliquée jusqu'à mercredi
À Niort, le gérant d'un supermarché a anticipé la fermeture du rayon librairie. Mais pour les autres rayons, c'est encore le flou total. "Le rayon papeterie par exemple, on imagine bien que les classeurs ne sont pas indispensables. Pour autant, les papiers qui vont servir à imprimer les attestations de sortie me semblent indispensables", explique le responsable du magasin. Selon le gouvernement, une tolérance sera appliquée jusqu'à mercredi 4 novembre pour laisser aux grandes surfaces le temps de fermer les rayons de produits interdits à la vente.
Commerces : ce qui est interdit à la vente et ce qui ne l'est pas, point sur les produits autorisés à la vente et ceux qui ne le sont plus.
les maisons de la presse ne peuvent pas vendre de livres. "Vendre des journaux et des fournitures de papeterie est autorisé, mais des livres non. Ces relais doivent donc eux aussi fermer leurs rayons. Seule exception, les ventes à distance peuvent être retirées en magasin comme la plupart des produits", indique-t-il. Concernant les autoécoles, "l'examen est un service public maintenu. Les cours de conduite en autoécole, eux, sont suspendus. 150 000 examens étaient prévus en novembre. Or, de très nombreuses formations sont incomplètes", poursuit le journaliste.
La vente en ligne reste autorisée mais peu recommandée
La profession réclame d'ailleurs que les candidats déjà inscrits puissent terminer leurs heures de conduite. Les ventes en ligne demeurent quant à elles autorisées. Mais "les échanges en main propre ne respectent pas les règles sanitaires. Les plateformes ont donc clairement recommandé à leurs utilisateurs de reporter toutes les transactions qui ne peuvent pas être expédiées. On pense aux plus gros objets, notamment les meubles".
E-commerce : les grandes plateformes, grandes gagnantes du confinement ?
Les géants du commerce en ligne vont-ils de nouveau être les grands gagnants du confinement ? Le chiffre d'affaires d'Amazon a bondi de 37% au troisième trimestre. Les petits commerçants redoutent le même scénario.
Pour acheter leurs cadeaux de Noël, les Français seront-ils plutôt solidaires des petits commerces, ou définitivement accros au géant du net ? "En temps normal, je vis plutôt avec les petits commerces, plutôt local, et ce sera pareil", confie une femme. "Amazon, c'est quand même plus pratique parce qu'il y a la facilité du SAV, et la livraison qui est plus pratique généralement", avance un homme.
Les géants du net affichent leur solidarité
Une cliente se renseigne auprès de sa boutique préférée qui a mis en place le click & collect. La cliente est prête à faire un effort. "On passe par le site internet, on met des messages, on discute et on échange, je pense qu'il y a des efforts à faire de tous les côtés", dit-elle. Les géants du net étaient les grands gagnants du confinement. L'un d'entre eux, Rakuten, a choisi d'afficher sa solidarité en lançant un fonds d'aide aux commerçants. "Nous avons proposé de reverser 50% des commissions de notre chiffre d'affaires réalisé sur les catégories de produits en tension, celles dont les magasins sont fermés et pour lesquelles la période de Noël est si cruciale", explique Fabien Versavau, PDG de Rakuten France. Cdiscount a quant à elle ouvert son site gratuitement et pendant six mois aux petits indépendants pour la vente à emporter.
#Livres #Culture #EspaceCulture
Les grandes surfaces ont jusqu'à mercredi 4 novembre pour fermer les rayons de produits non-essentiels. Les Français ne pourront plus acheter de jouets, de vêtements, ni de fleurs. Un geste effectué par le gouvernement pour apaiser la colère des petits commerçants.
Les Français ne pourront bien plus acheter des produits "non-essentiels" dans les rayons des grandes surfaces. À Carcassone (Aude), certains se sont précipités dans les rayons avant leur fermeture. "J'ai vraiment pensé que ça allait fermer. On est venu aujourd'hui pour regarder pour les enfants pour Noël", explique un client. Seuls les rayons alimentaires, d'hygiène, de nettoyage, de bricolage et d'informatique devraient être maintenus. Une décision difficile à comprendre pour certains clients.
Une tolérance appliquée jusqu'à mercredi
À Niort, le gérant d'un supermarché a anticipé la fermeture du rayon librairie. Mais pour les autres rayons, c'est encore le flou total. "Le rayon papeterie par exemple, on imagine bien que les classeurs ne sont pas indispensables. Pour autant, les papiers qui vont servir à imprimer les attestations de sortie me semblent indispensables", explique le responsable du magasin. Selon le gouvernement, une tolérance sera appliquée jusqu'à mercredi 4 novembre pour laisser aux grandes surfaces le temps de fermer les rayons de produits interdits à la vente.
Commerces : ce qui est interdit à la vente et ce qui ne l'est pas, point sur les produits autorisés à la vente et ceux qui ne le sont plus.
les maisons de la presse ne peuvent pas vendre de livres. "Vendre des journaux et des fournitures de papeterie est autorisé, mais des livres non. Ces relais doivent donc eux aussi fermer leurs rayons. Seule exception, les ventes à distance peuvent être retirées en magasin comme la plupart des produits", indique-t-il. Concernant les autoécoles, "l'examen est un service public maintenu. Les cours de conduite en autoécole, eux, sont suspendus. 150 000 examens étaient prévus en novembre. Or, de très nombreuses formations sont incomplètes", poursuit le journaliste.
La vente en ligne reste autorisée mais peu recommandée
La profession réclame d'ailleurs que les candidats déjà inscrits puissent terminer leurs heures de conduite. Les ventes en ligne demeurent quant à elles autorisées. Mais "les échanges en main propre ne respectent pas les règles sanitaires. Les plateformes ont donc clairement recommandé à leurs utilisateurs de reporter toutes les transactions qui ne peuvent pas être expédiées. On pense aux plus gros objets, notamment les meubles".
E-commerce : les grandes plateformes, grandes gagnantes du confinement ?
Les géants du commerce en ligne vont-ils de nouveau être les grands gagnants du confinement ? Le chiffre d'affaires d'Amazon a bondi de 37% au troisième trimestre. Les petits commerçants redoutent le même scénario.
Pour acheter leurs cadeaux de Noël, les Français seront-ils plutôt solidaires des petits commerces, ou définitivement accros au géant du net ? "En temps normal, je vis plutôt avec les petits commerces, plutôt local, et ce sera pareil", confie une femme. "Amazon, c'est quand même plus pratique parce qu'il y a la facilité du SAV, et la livraison qui est plus pratique généralement", avance un homme.
Les géants du net affichent leur solidarité
Une cliente se renseigne auprès de sa boutique préférée qui a mis en place le click & collect. La cliente est prête à faire un effort. "On passe par le site internet, on met des messages, on discute et on échange, je pense qu'il y a des efforts à faire de tous les côtés", dit-elle. Les géants du net étaient les grands gagnants du confinement. L'un d'entre eux, Rakuten, a choisi d'afficher sa solidarité en lançant un fonds d'aide aux commerçants. "Nous avons proposé de reverser 50% des commissions de notre chiffre d'affaires réalisé sur les catégories de produits en tension, celles dont les magasins sont fermés et pour lesquelles la période de Noël est si cruciale", explique Fabien Versavau, PDG de Rakuten France. Cdiscount a quant à elle ouvert son site gratuitement et pendant six mois aux petits indépendants pour la vente à emporter.
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